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Le kiri : Le fromage des petits ? Comparons sa composition en 2017 et 2022


Voici en 2017 l’article que notre stagiaire Etienne Niel avait rédigé pour notre site internet.

Kiri, le fromage des petits depuis plus de 50 ans !

Le kiri est très apprécié par les enfants mais est-ce intéressant pour eux ?

Analyse :

  • apport important en matières grasses de mauvaise qualité (acides gras saturés),
  • son origine (lait et produits laitiers de vache) non bio, où l’on va retrouver tous les pesticides consommés par l’animal, les OGM présents dans son alimentation et les facteurs de croissance reçus pour la partie rentabilité,
  • liste d’ingrédients longue et incompréhensible font du kiri un aliment à éviter
  • présence d’acide citrique mauvais pour les dents
  • du sel qui doit être limité chez les enfants (surtout avant 3 ans)
  • les sels de fonte peuvent provoquer des troubles digestifs comme des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements dans le cas d’une consommation répétitive.

Enfin le calcium et la vitamine A sont ajoutés de manière synthétique : « concentré de minéraux du lait » (« sorte de cocktail » extirpé du lait de vache ou fabriqué en laboratoire et réinjecté au sein du produit afin de le rendre « nutritionnellement » intéressant) qui pourrait attirer les parents sur un quelconque bénéfice « santé ».

De part sa composition, le kiri n’est clairement pas intéressant dans un Cadre De Vie sain. C’est donc un fromage à bannir de vos réfrigérateurs, que ce soit pour les enfants ou pour les adultes !

Pour aller plus loin sur les dangers du lait et ses produits dérivés, voici un article rédigé par le site « lanutrition.fr » : cet article est en date du 18 novembre 2004 et personne n’en parlait vraiment…

https://www.lanutrition.fr/editorial/le-lait-est-il-dangereux-


Faisons une mise à jour en 2022

Il y a quelques temps un commentaire à approuver fut écrit sous cet article afin de me faire part, que la composition du kiri® été un peu différente en 2022 et qu’il était très intéressant de le proposer à nos enfants.

Je vais donc vous partager cette nouvelle composition et vous déchiffrer clairement ce qui est écrit, on y va ?

kiri

Analyse de composition

  • Lait frais pasteurisé issu de vaches nourries sans OGM (<0.9%) 53% (origine : France) : voilà une bonne nouvelle ! Vous pourriez vous poser quelques questions complémentaires : ces vaches sont nées à quel endroit ? élevées dans quel endroit ou pays ? quelle nourriture ont-elles reçu ? Avec ou sans pesticides ? dans quelles conditions ? ont-elles reçu des antibiotiques et/ou des médicaments ? Et pourquoi 53% soit 53g de lait pour 100g de produit ! Et pourquoi pas 100% ? Tout simplement, parce qu’il y a d’autres ingrédients.

En clair : on a la moitié de ce produit sous forme de lait !

On continue ?

  • Crème 32% : ce qui signifie 32g de crème pour 100g de produit. On le sait, le gras, c’est la vie ! Hihi ! C’est ce qui donne du goût ! Comme le beurre dans les pâtes, par exemple. Et lorsque vous consultez la composition nutritionnelle, vous pouvez découvrir :

Matières grasses (pour 100g) 29g dont acides gras saturés 19,4g ce qui correspond à 66%. Les acides saturés sont ceux qui ont tendance à s’agglutiner dans nos artères, si on en consomme trop souvent et que notre organisme a dû mal à les amener vers la sortie.

Pour une portion de 18g, cela correspond à 5.2g de matières grasses (soit l’équivalent d’une cuillère à café d’huile) dont 3.5g d’acides saturés.

Ensuite ?

  • De l’eau : ah oui ? Je ne savais pas que l’on pouvait avoir de l’eau ajoutée dans du fromage ! En fait, si je le sais, lorsque c’est un produit reconstitué 🙂
  • Protéines de lait : petite explication « Les protéines laitières sont issues soit du lait directement, soit des produits dérivés de la valorisation de coproduits de l’industrie laitière tels que le lactosérum. Elles possèdent des qualités nutritionnelles importantes, ainsi que des atouts technologiques indéniables (aptitude à texturer les aliments, propriétés gélifiantes etc.). Elles sont donc utilisées à la fois dans l’industrie alimentaire et dans l’industrie classique (pour réaliser des colles ou des plastiques, par exemple). » Ah oui ? de la colle ? vais-je devenir un autocollant ? « Aujourd’hui l’industrie agroalimentaire est le premier secteur d’activités utilisateur de protéines laitières, en raison de leurs nombreuses fonctionnalités : bonnes propriétés de reconstitution et de solubilité à la neutralité ; aptitude à texturer les aliments, propriétés gélifiantes ou interfaciales (émulsifiantes et moussantes). » source : https://www.techniques-ingenieur.fr/

  • Concentré des minéraux du lait : Oh génial ! On a le droit à un bonus de minéraux ? Le lait mentionné à hauteur de 53% doit probablement manquer de nutriments, ce qui peut expliquer le fait que l’on doit en ajouter artificiellement ! Malheureusement, ces supers minéraux ajoutés ne seront pas reconnus par l’organisme, car ils ne sont pas biodisponibles (c’est-à-dire reconnaissables naturellement et qui peuvent créer un.e (début de) surcharge inutilisable naturellement). Pour mémoire, sachez qu’une fois le sevrage naturel de bébé, le calcium d’origine animal est assimilable à hauteur de 10 à 30% contre 75% pour son collègue d’origine végétale. Ce qui reste, est malheureusement stocké comme des dépôts de calcaire, un peu partout où il pourra se faire une petite place (pour vous faire simple) et principalement, sur nos articulations et nos organes.

  • Ferments lactiques : Des ferments sont ajoutés par l’homme dans cette recette. Cela arrive régulièrement en fonction du produit brut de départ et de ses qualités.
  • Sel : ingrédient très communément ajouté dans tous les produits industriels. Pensez bien sûr à : mangez moins sucré, moins salé et moins gras ! 🙂

Vous aurez de la chance avec ce produit, car vous serez épargnés par les sels de fonte : citrates de sodium soit le E331 (Un sel de fonte est un additif alimentaire utilisé comme émulsifiant, notamment pour rendre le fromage plus crémeux en facilitant le mélange des protéines du lait avec l’eau. Il est obtenu par génie génétique), et une enzyme coagulante microbienne (pour vous aider à digérer le produit) qui eux, se trouvent dans la version BIO !


A présent, cet article est à jour, je vous laisse le soin de faire le meilleur choix pour vos enfants 🙂

Pensez à varier les propositions pour éduquer leur goût 🙂


Et si vous désirez en fabriquer en version végétale, voici une recette que je vous partage : Le cajoukiri

Certes, le coût de revient au kilo sera probablement plus élevé que son camarade étudié précédemment. Cependant, sa fréquence de consommation sera différente avec des qualités nutritionnelles qui le seront également.




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