Ce proverbe provençal ne croit pas si bien dire !
Tout comme le poireau et l’oignon, l’ail appartient à la famille des alliacés. Cru ou cuit, sa saveur prononcée permettra de relever tout vos plats !
On le consommera de préférence entre Avril et Août (c’est le moment !).
Utilisé comme aromate, et également comme remède depuis des millénaires, l’ail a su faire sa place dans la composition des remèdes de grands-mères. En décoction ou encore en cataplasme, ses utilisations thérapeutiques sont multiples.
Analyse nutritionnelle des composantes intéressantes de l’ail
Comme tout les végétaux, l’ail est composé en majorité d’eau. Cependant, sa teneur reste plus faible avec 64 % contre une moyenne de 90 % pour les légumes.
En contre-partie, l’ail contient néanmoins plus de glucides avec 21 g/100 g. Toutefois, il s’agit majoritairement de glucides complexes (qui sont à favoriser aux glucides simples).
L’ail a également une teneur très intéressante en fibres avec 4,7 g/100 g soit deux fois plus que la moyenne des légumes. En revanche, on constatera que l’on ne consomme pas 100 g d’ail avec autant de facilité que 100 g de légumes verts…
Du côté des minéraux, il s’agit d’une source non-négligeable de manganèse, de cuivre, de potassium, de phosphore, de magnésium, de fer et de calcium.
Pour les vitamines, on relèvera des teneurs intéressantes en vitamine B6, en vitamine B1, en vitamine B9 et en vitamine C.
Au niveau des antioxydants, l’ail contient des flavonoïdes, des tocophérols et des composés sulfurés, qui lui confèrent ses qualités médicinales… La capacité antioxydante de l’ail est considérée comme supérieure à la plupart des légumes, cependant, comme dit ci-dessus pour les fibres, l’ail reste consommé en moindre quantité.
Découvrons les bienfaits accordés à l’ail…
Antiseptique – L’ail aurait un effet protecteur sur l’appareil digestif et l’appareil respiratoire.
Il améliorerait la digestion en favorisant le développement de la flore intestinale grâce à un probiotique qu’il contient.
Antimicrobienne – Un composé organo-soufré de l’ail permettrait l’inhibition de la croissance de Campylobacter Jejuni, bactérie responsable de troubles intestinaux.
Fluidifiant – Un composé présent dans l’ail aurait la capacité de dissoudre les petits caillots, diminuant ainsi l’évolution de l’athérosclérose.
Après l’obtention d’un bac ES, j’ai travaillé durant deux ans, dans une maison de retraite puis dans une boulangerie-pâtisserie artisanale, avant de me lancer dans l’aventure du BTS Diététique.
Végétarienne dans l’âme, j’ai toujours été à l’affût de nouvelles connaissances sur la diversité alimentaire. Et je n’ai encore jamais été déçue! Véritablement passionnée par la diététique, je rêve d’accompagner les individus dans leur quête du « bien manger ».